Folsil'tar, le monde fantastique
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Folsil'tar est un monde médiéval fantastique en constante évolution, où l'action du moindre personnage peut avoir de fortes répercussions.
 
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 Légende du Guerrier

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Anteris Maelvindial
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Messages : 13
Date d'inscription : 11/11/2014

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MessageSujet: Légende du Guerrier   Légende du Guerrier I_icon_minitimeMar 18 Nov - 19:21

Durant la période qui suivit celle de la grande guerre et de la création de nombreuses races, il y eut nombre de batailles. Encore aujourd’hui il existe deux pays gouvernés chacun par des sergotes, et ceux-ci n’ont jamais cessé de se faire la guerre entre eux afin de savoir qui était le plus fort et qui méritait de diriger. Bien sûr on n’en fait pas étalage, car il y eut tellement de bagarres, de chamailleries et de batailles sans raisons qu’on a fini par considérer cela comme quelque chose de normal, d’habituel. La bêtise sergote, c’est ce que diraient les autres races en parlant de ces conflits.
Mais il y a certaines batailles qui sortirent du lot de par leur caractère spécial, impensable ou même défiant la logique. Et ici je vais vous parler de la légende du Guerrier.

A l’époque, les deux pays étaient déjà en guerre, celui de l’ouest gouverné par le roi Aptambert le 1er était confronté à celui de l’est, gouverné par l’impératrice Mélina l’orgueilleuse. La bataille qui mit fin à la guerre ne ressembla à aucune autre, même si au départ elle ne semblait pas se différencier. Après que le gros des troupes du 1er fut pris en tenailles par l’armée de l’impératrice, dont la stratégie n’avait aucune faille, tous pensèrent que la bataille était finie. Imaginez un peu, quelques 12 000 sergotes entourés par quasiment le triple d’eux, l’ennemi cachant l’horizon, les soldats du roi s’étaient déjà fait à leur défaite. Amassés en un cercle, faisant tous face à l’ennemi avec honneur, comme le roi leur avait appris, ils sentaient que la fin était proche. Ils entendaient des soldats dans leurs rangs soupirer, sangloter ou jurer, mais personne ne le faisait remarquer. Chacun allait réagir à sa manière à son destin, et certains mourraient avec dignité, pendant que d’autres giseraient dans leurs défections lâchés au moment de la mort. De toute façon, on ferait brûler les corps et l’impératrice réussirait à prendre la tête du roi et ainsi s’autoproclamer impératrice des deux pays.

Cependant, ce n’est pas ce qui se passa cette fois. On entendit monter des rangs de l’impératrice des cris, des hurlements comme si on les égorgeait ou les éventrait. Cela n’était pas possible, cela ne pouvait pas arriver. Qui aurait pu foncer tête baissée dans une armée qui allait prendre un pays entier ? Qui aurait été assez fou et assez puissant pour oser rivaliser avec une armée ? Celui qu’on surnomma le Guerrier. Et il n’osa pas simplement s’opposer à l’armée de l’impératrice, il les réduisit au silence avec une vitesse, une cadence incroyable, tuant au moins un ennemi à la seconde si ce n’était plus. Mais savez-vous à quoi ressemblait ce grand guerrier ? Hélas non, personne ne le sait, il tuait avant qu’on n’ait le temps d’apercevoir la moindre parcelle de lui. Alors quand chaque camp comprit ce qu’il se passait, les soldats encerclés sentirent une nouvelle énergie refluer en eux tandis que les autres sentaient leur chance les abandonner. Malheureusement, le Guerrier ne fit pas de différence entre les deux armées. Il trancha, éventra, décapita, démembra, écartela, éviscéra, amputa sans jamais ne prendre un seul coup, sans aucune fausse note dans sa partition. Son combat –enfin si l’on pouvait encore nommer cela un combat- était une danse mortelle, et personne n’en réchappa.

Mais pendant que celui-ci décimait les deux armées, les espions des différentes races qui observaient la bataille sans intervenir firent remonter l’information. Et très rapidement, il fut décidé qu’il était une menace pour chaque espèce vivante, c’est pourquoi il y eut une entente temporaire.
Le lieu fut choisi et créé par les ingénieurs avec l’aide des mages. Toutes les autres races sans exception se joignirent afin d’attirer le Guerrier dans son piège dans lequel il restera sans jamais pouvoir en sortir. Une antichambre, un sas fermé, une boite sans trou, une entrée sans sortie, ce serait sa dernière demeure.

Bien sûr, cela fait plusieurs siècles maintenant, la plupart des personnes ayant participé à cette opération ont décédé, et le peu qui restent en vie sont dans l’anonymat. La peur que quelqu’un rouvre la cage de ce monstre fit que chacun garda le secret si précieusement qu’il fut « perdu ». Aujourd’hui, cela est devenu une simple légende urbaine, dont peu de personnes peuvent encore en parler clairement. Certaines rumeurs aujourd’hui affirment qu’il faisait deux mètres, d’autres cinq, et certaines assez folles parle d’une taille comparable à une montagne. On le surnomme le Guerrier, le Grand Guerrier ou la Lame Mortelle. Si on croit les rumeurs, certains affirment que le Guerrier est encore en vie et qu’il patiente que quelqu’un le fasse sortir, en promettant de ne pas tuer son sauveur.
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